Une inquiétante prolifération en forêt.
Le Laurier-cerise se répand en forêt pour plusieurs raisons. Les fruits sont appréciés de certains oiseaux (merles, étourneaux), qui peuvent disséminer des graines sur de grandes distances (par leurs déjections).
Le dépôt sauvage de déchets verts en lisière de forêt est également souvent responsable de cette dissémination.
Le Laurier-cerise peut repousser à partir d’une branche, un fragment de racine, et ainsi créer une nouvelle plante.
Une méthode inadaptée ou un manque de suivi dans l’arrachage des rejets peuvent aussi être source de problèmes futurs.
Lors de la coupe, les Laurelles ont la capacité de créer de nombreux rejets de souche et racinaires, et peuvent donc se multiplier rapidement. La meilleure solution, respectueuse de l’environnement, est donc le dessouchage, l’arrachage d’un maximum de racines et un suivi bien organisé.
Comment limiter les dépenses?
Remettre le problème à plus tard, c’est aussi augmenter les dépenses futures.
Les plantes de l’année s’arrachent très facilement, il suffit généralement de quelques secondes par plante, et une personne seule peut en arracher plusieurs centaines par jour.
Si on laisse les plantes se développer, l’année suivante la tâche est déjà plus difficile, et après quelques années, le système racinaire est tel qu’il faut un temps et des efforts considérables pour éliminer une plante et sa souche.
Arrivé à maturité, le Laurier-cerise peut mesurer jusqu’à 6 mètres et devient extrêment difficile à éliminer.
En hiver 2025-2026 éliminons un maximum de Laurelles en forêt
En agissant maintentant, efficacement, avec sérieux, et en éliminant les nouvelles plantes de façon précoce, nous pouvons très fortement réduire ce phénomène préoccupant et les dépenses futures.

Malgré les efforts de bénévoles, communes et propriétaires privés, les Laurelles (Laurier-cerise) continuent à envahir les forêts.